Commencer le piano – entre plaisir et travail

Le message que je souhaite faire passer dans cet article est simple mais très important : si on commence un jour le piano pour son plaisir, il en demande pas moins du travail.

Evidemment, l’entraînement à fournir n’est pas le même selon ses objectifs.

 

On peut « pianoter », jouer quelques mélodies, des accompagnements, sans forcément lire rigoureusement une partition. Et cela demande déjà un peu de travail : la recherche de notes, d’accords, des doigtés.

On peut apprendre de façon plus conventionnelle. Nos ambitions sont plus grandes. L’investissement travail est aussi plus important.
On part peut-être de zéro et dans quelques années, la musique sera devenue familière. On saura jouer des morceaux assez complexes, en sachant lire cette musique.

 

Posez-vous ces questions, entre vos débuts au piano et durant votre progression :

Comment tout a commencé ?
Se rappeler pourquoi on s’est mis un jour devant un piano.

Comment l’apprentissage se déroule à présent ? Comment voyez-vous votre travail au piano ?

Comme le piano est un loisir, l’apprendre doit susciter de l’envie et du plaisir.

 

Personnellement, je pense que l’apprentissage peut s’inscrire dans un cercle vertueux :

  • La connaissance et le travail permettent notre progression.
  • De là se réalise notre épanouissement pour atteindre nos objectifs, par exemple jouer un morceau.
  • Atteindre un objectif renouvelle le plaisir et la motivation d’apprendre de nouvelles choses.

En d’autres termes, il faut essayer d’allier : le plaisir de jouer, le plaisir d’apprendre le piano, en se fixant une constance et un but dans le travail.

Parlons d’abord des débuts. On a tous commencé le piano pour une bonne raison.

 

Débuter le piano – l’élément déclencheur

Parce qu’il y a eu ce jour où vous vous êtes peut-être dit :
« le piano m’a toujours attiré »
« j’apprends le piano car j’adore la musique »
« je ne veux pas regretter ce que j’ai toujours voulu faire, savoir jouer du piano »
« je reviens à la musique, je souhaite apprendre un instrument : ce sera le piano »

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Guidé par la beauté du son et de l’instrument

La première chose qui peut nous motiver à aller plus loin est l’instrument lui-même et ses sonorités.

C’est simple, le piano nous entoure quasiment tous les jours.

Il est très populaire. Il est omniprésent dès qu’une musique est envoyée : que ce soit à la radio, la télé, les multimédias.

Sa richesse sonore permet d’embellir n’importe quelle image, n’importe quel texte.

Pour peu que « nos oreilles traînent », on se laisse facilement capter et attirer.

Vous avez donc décidé d’apprivoiser le piano pour connaître le bonheur d’en extraire des sons qui vous sont si familiers.

 

Le goût des musiques au piano

Avant d’avoir commencé, on a tous en tête des airs de piano.

Depuis notre plus jeune âge, on écoute de la musique.

Là, le clavier accompagne : des airs pops, des chansons, des musiques de cinéma…

Là, le piano se met tout seul en avant : des solos, des arrangements, des musiques classiques spécialement composées pour le piano.

Le nombre d’œuvres que vous connaissez est certainement très important.
Ainsi, dès le départ, vous savez quel morceau vous avez envie de jouer. C’est cela qui doit vous motiver et guider dans les premiers temps de l’apprentissage.

Même si pour certaines œuvres le parcours peut être un peu plus long.

 

Voilà, le cadre est posé :

Le piano est à la maison,
le premier cours a été programmé,
vous avez en tête des dizaines de belles musiques qui peuvent être autant d’objectifs,

certaines musiques sont même « oubliées » et pourront resurgir au gré de votre apprentissage, de vos écoutes et de vos découvertes…
Parlons maintenant de l’après-commencement : vous travaillez votre piano depuis des semaines, plusieurs mois, quelques années.

 

Le travail ou la motivation d’apprendre

Après les premiers mois, vous avez maintenant appris quelques bases et vous percevez un ensemble de difficultés (déchiffrer et lire une partition en reconnaissant les notes sur le clavier, jouer des deux mains…).

Bref, vous êtes entré de plain-pied dans l’apprentissage. Il ne faut surtout pas que le doute s’installe. Au contraire, il faut rester dans l’engagement du premier jour.

C’est donc le moment de trouver la bonne combinaison pour que le travail au piano puisse être le plus profitable.

 

Du temps pour réaliser son loisir

Le premier élément pour apprendre, c’est avoir le temps. Ou être organisé :). Simple, mais parfois si difficile.

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Comme n’importe quelle activité, il faut se donner le temps :

  • le temps d’un cours (peut-être une fois par semaine)
  • le temps des répétitions
  • le temps de quelques exercices : apprendre à lire les notes, travailler son rythme, fortifier ses doigts…
  • le temps aussi de jouer pour son plaisir (un morceau déjà connu)

 

Votre capital travail au piano – quelles sont vos sensations ?

Tout le monde ne pratique pas le piano de la même façon. L’investissement de chacun ne sera pas le même.

Déjà, il faut voir que l’on n’aura pas le même temps à y consacrer.

Ensuite, on ne joue pas du piano pour les mêmes objectifs. Ainsi, chacun trouvera le rythme qui lui convient le mieux.

 

« L’intermittent motivé »

Le piano est un passe-temps. Vous avez vos moments piano.

Vous êtes de ceux dont l’apprentissage n’est pas régulier. Il n’y a pas de mal à cela, c’est votre besoin.
Il n’y a pas forcément de professeur derrière vous. Ou vous avez déjà des bases.

Si vous n’avez pas trop de temps, vous rejouez les morceaux et mélodies que vous connaissez déjà.

Vous passerez un peu plus de temps devant le piano pour apprendre des nouveautés : une nouvelle mélodie, apprendre de nouveaux accords…

Soit, c’est assez facile, cela reste dans vos moyens.
Soit, le but fixé est plus compliqué. Vous simplifiez, ou vous vous résignez à passer à autre chose si personne ne vous montre.

Ou vous vous dites carrément de changer de méthode pour aller de l’avant. Vous ressentez le besoin de progresser.

 

« L’apprenti appliqué »

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Vous touchez le piano au moins une fois par semaine, certains soirs, quasiment tous les week-ends. C’est un bon rythme pour progresser.

Vous vous arrêtez assez régulièrement pour faire une séance.
Soit vous jouez un morceau que vous maîtrisez, soit vous vous entraînez et répétez.

Vous prenez peut-être aussi des cours une fois par semaine, 1/2 heure ou 1 heure.
Dans ce cas, il y a un programme plus précis dans vos répétitions.

Ce qui est certain, c’est que quand vous êtes résolu à vous entraîner, cela n’est pas perçu comme une corvée.
Vous l’aurez tout simplement décidé : parce qu’il vous faudra progresser sur un point, un élément technique. Parce qu’il y aura un nouveau morceau…

Votre apprentissage est régulier et n’est pas laissé au hasard.

 

« Le travailleur passionné »

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Le travail est à la hauteur de l’ambition. Vous souhaitez atteindre un niveau qui vous donnera la possibilité de jouer des morceaux plus complexes.

Vous êtes très discipliné et vous vous donnez tous les moyens d’apprendre.

Il y a la méthode, le programme.

Il y a le temps accordez aux répétitions.

Vous avez un professeur pour ne laisser aucune question, aucun doute s’installer dans la pratique. Celui-ci vous conseille sur les bonnes méthodes.

Après les cours, le temps passé à la maison n’en reste pas moins très important. Pourquoi pas plusieurs séances par semaine.

Est-ce que le travail est toujours agréable dans ce cas ? Ça ne l’est peut-être pas tout le temps. Mais vous êtes tellement résolu à apprendre que vous ne faites aucun compromis.

 

Le plaisir d’apprendre pour avancer

Le piano est une activité ludique même pour les plus travailleurs.

Le travail doit si possible être ramené au plaisir d’apprendre sinon au désir d’avancer.

Mais la seule motivation de vouloir bien jouer un morceau ne suffit pas.

Pour progresser, il faut être curieux de ce qui entoure la musique et le piano :

  • Apprendre la musique et son langage : les notes, les indications sur une partition.
  • Connaître les bases du solfège qui sert la musique : le rythme, les tonalités et les gammes.
  • Apprivoiser son piano : positionner les doigts, travailler le toucher, jouer, émettre des sons, jouer des deux mains, progresser sur la technique.
  • Faire passer une émotion : tester les sonorités, moduler la puissance des sons.
  • Mettre la main sur de nouvelles partitions.

Avoir connaissance de ces points. Se donner les moyens et le temps de pratiquer selon ces points est une des clés de la réussite.

 

S’il fallait résumer, je découperais le travail selon l’acquisition des moyens :

  • Moyens de réflexions : c’est la connaissance de la musique, la partie théorique. L’attention et la concentration devant le piano.
  • Moyens physiques : c’est le jeu au piano. La mobilisation des deux mains, des bras, des poignets, des doigts. Le contact, le toucher et l’expression sonore.

L’art du piano est à la réunion des deux.

 

J’espère que cet article vous permettra d’aller de l’avant. Faire du travail un plaisir et une source de satisfaction.

Parvenir à dépasser les difficultés en se rappelant de ses premières motivations.

Et n’oubliez pas. Souvenez-vous de votre enthousiasme la première fois que vous avez posé vos mains sur un piano.

Cet article vous a-t-il apporté des conseils utiles ?

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41 commentaires


  • aimée gaonach

    Comme elle est belle cette musique de la Quête, merci pour la vidéo!

    J’ai lu tout votre message, je suis venue au piano il y a quelques mois quand j’ai dû abandonner la clarinette par suite de problèmes de santé, je n’ai plus d’énergie pour souffler et c’est quelque chose de triste pour moi, car j’aime beaucoup la clarinette.
    Alors le piano, ou- motivée et comme c’est difficile, la motivation est variable. Enfin…
    L’ hiver arrive, je pense que le piano me fera plaisir si j’arrive à jouer un morceau, cela déclenchera la motivation, le prélude de Bach est très beau, cela peut avoir de l’effet.
    Je vous dirai si je réussis à le jouer.
    Merci beaucoup pour toute votre action avec avec « tous au piano ».
    Aimée

    • Benoit

      Bonjour Aimée,

      Merci.

      Je vous souhaite le meilleur pour démarrer le piano.

  • Fleur

    j’ai pratiqué seule avec méthode M. Bernachon (?) une saison mais je voudrais surtout pratiquer de petits morceaux jazz (pas trop rapides) mais actuellement j’ai le bras gauche plâtré pour 40 jours. toutefois il me semble que je peux pratiquer qqs mélodies d’une main !!! qu’en pensez vous Benoît ?
    merci j’ai apprécié l’approche du piano mm si je ne suis pas très doué on peut se faire plaisir
    amicalement
    Mie Fleur

    • Benoit

      Bonjour Fleur,

      La main droite peut effectivement pratiquer des mélodies, seule. Si le coude n’est pas plâtré, que quelques doigts sont mobiles, vous pourriez un peu utiliser la main gauche pour jouer sur une ou deux touches (comme certains arrivent à taper sur un clavier d’ordinateur). A condition que cela ne fasse pas mal.

  • Claude bourgeois

    Merci encore Benoit.

  • Annick

    Bravo Benoît pour cet article que je lis lors d’une petite pause.
    Je suis encore plus que  » travailleuse passionnée  » ! Je travaille TOUS les jours mon piano, en moyenne une à deux heures par jour. Et j’hésite même à employer le verbe  » travailler  » tellement j’ai de plaisir à jouer ! Ma ou plutôt mes séances journalières me permettent d’étudier le nouveau morceau donné par mon professeur, mais aussi d’entretenir un choix d’une douzaine de morceaux sélectionnés parmi ceux que j’avais étudiés. Cela m’ennuyait beaucoup de les oublier tous. Et vraiment, j’ai de plus en plus de plaisir, seule avec mon piano, ou en cours avec mon professeur.
    A chaque déplacement, mon clavier portable me suit partout. Même peu de temps, j’essaie de jouer tous les jours, même en vacances.
    C’est exactement ça : « Faire du travail une source de satisfaction  » et forcément on y trouve du plaisir !

    • Benoit

      Bonjour Annick,

      Félicitations pour votre « travail » 🙂

      C’est une excellente méthode : apprendre un nouveau morceau (déchiffrer, voir des « nouveautés techniques »). Et entretenir d’autres anciens morceaux (travailler la mémoire, approfondir l’interprétation).

      Bonne continuation sur cette voie !

  • patricia

    Bonjour Benoit
    Merci pour cet article .
    J’ai repris le piano après avoir arrêté plus de 30 ans pour des raisons personnelles.
    Je me suis rachetée les classiques favoris les petits préludes de Bach, Hanon, et Alfred in one
    et je pratique mon piano sans professeur au moins 5 a 7 fois par semaine. Vos articles sont toujours très intéressants. Le piano pour moi est une détente même si quelque fois je dois travailler très dur pour obtenir une belle mélodie. Je travaille petit morceau par petit morceau et j’enchaîne le tout. (comme mon professeur me l’avait appris). par exemple je m’attaque en ce moment au prélude 925 de Bach . Il n’est pas si facile mais petit à petit je vais y arriver. Il est très beau.
    Merci pour vos articles j’ai su qu’il n’était jamais trop tard pour reprendre le piano.
    Patricia

    • Benoit

      Bonjour Patricia,

      Merci.

      Vous avez une belles listes de partitions pour bien travailler 🙂 Et Bach est excellent pour progresser (un peu dur si on débute).

      Bonne continuation.

  • Pat58

    Bonjour Benoît,

    Oui, bravo pour cette approche ! Dans le creux de la vague, je me reconnais tout de même dans « l’intermittent motivé ».
    Je suis une méthode avec laquelle j’ai bien avancé mais je suis pratiquement incapable d’en sortir : le fossé se creuse entre mes connaissances musicales très limitées et ce que j’aimerais apprendre.
    Je pense qu’il faut se donner les moyens de continuer à progresser, même si ces moyens passent par ce qu’on n’aime pas faire (pour moi, la théorie !). Tant que cela était assez facile, ça restait dans mes moyens. Mais la facilité a des limites que j’ai sans doute atteintes.
    Votre article tombe donc à pic, pour que je me pose les bonnes questions et que je me mette enfin au travail !!!
    Merci Benoît …

    • Benoit

      Bonjour Pat.

      Merci.

      Oui, il faut se poser les bonnes questions lorsqu’on n’est pas tout à fait satisfait de ses résultats. Cela dépend encore de nos objectifs.

      En même temps, lorsqu’on est satisfait. Il faut savoir se féliciter.

  • Viviane

    Bonsoir, Benoît
    J’ai lu ton message, oui cela doit rester un plaisir et non une corvée que reprendre les cours.
    J’ai fait une petite pause durant les vacances et mardi je reprends les cours à l’académie, suis toujours aussi motivée que l’an dernier.
    J’ai juste un peu de mal avec la main gauche très tendue et ne fonctionne pas comme je le voudrais, mais j’espère que cela va progresser avec le temps et aussi l’entraînement.
    J’essaie de jouer tout les jours une demi heure à une heure par jour
    Merci pour les conseils et astuces que tu nous fais partager.
    A très bientôt

    • Benoit

      Merci Viviane 🙂

      Je vous souhaite une bonne reprise avec vos cours.

      Il n’y a pas de raison que la main gauche ne retrouve pas plus de mobilité et d’agilité une fois l’entraînement repris.

  • denise

    Bonjour Benoit. Je vous remercie pour tous les bons conseils que vous me prodiguez.
    Merci aussi pour les beaux cadeaux. Je vous suis très reconnaissante. Je voudrais pratiquer
    plus souvent, mais je vais m’y mettre. Souvent très mal aux doigts, causé par de l’arthrite, mais
    ça me fait quand même du bien ces exercices, mais je manque des notes quelquefois, mais
    j’aime bien. Bonne journée et continuez de nous motiver.
    Denise.

    • Benoit

      Bonjour Denise,

      merci.

  • Aurore

    Bonjour Benoît,
    un grand merci pour tout vos conseils et articles, je me reconnais dans ce que dit Annick, je fais du piano depuis presque 1 an. Et j’adore ça. Je joue plus d’une heure par jour et j’ai une prof qui me fait progresser. Je suis une passionnée travailleuse qui a besoin d’assurance car c’est loin d’être nickel. Encore merci.

    • Benoit

      Merci Aurore.

      Félicitations.

      Il faut savoir prendre toutes les réussites et les premiers acquis comme vous avez démarré il y a un an. Une interprétation est souvent plus approximative au début : il y aura toujours des passages plus difficiles, jouer un morceau en entier sans s’arrêter demande beaucoup de répétitions.

      Bonne continuation.

  • Pascal

    Bonjour,

    Encore une fois, que de de bon et lumineux conseils !

    Merci pour ce dévouement qui nous aide vraiment.

    Cordialement.

    Pascal

    • Benoit

      Merci Pascal !

  • Lyne

    Bonjour Benoît
    Merci beaucoup pour cet article qui m’a reboosté
    Lorsque j’ai démarré l’apprentissage du piano il y a déjà 4 ans j’étais en arrêt de travail, je pouvais donc me mettre au piano quand bon me semblait, maintenant c’est plus compliqué ; de ce fait j’ai l’impression de stagner. Il va falloir que je fasse quelques modifications à mon emploi du temps pour retrouver le plaisir de l’apprentissage.
    Merci pour vos articles qui nous apportent une aide précieuse.

    Lyne P

    • Benoit

      Bonjour Lyne.

      Merci !

      Bonne chance dans votre organisation.

  • eli

    Moi, j’arrive à jouer avec rapidité et delicatesse. Mon probleme, c’est que j’arrive pas à jouer avec l’oreille. J’aimerais tant avoir l’oreille musicale.
    Que faire?

    • Benoit

      Bonjour,

      C’est déjà bien de jouer.

      Jouer d’oreille demande une bonne écoute, associer le son avec la bonne touche, choisir le bon intervalle pour « relier deux sons ». Enfin, il faut savoir mémoriser ce qu’on vient de retranscrire. Plus facile pour une petite mélodie, plus difficile si c’est plus complexe ou si c’est polyphonique.

  • Mary

    Bonjour Benoît,

    Un grand merci pour vos articles, j’essaie également de jouer régulièrement, au moins plusieurs fois par semaine, les anciens morceaux et de nouveaux. N’ayant pas la possibilité de prendre des cours, j’essaie de me débrouiller seule, J’ai besoin d’un conseil, comment améliorer la vélocité, aujourd’hui je la travaille avec les morceaux que j’interprète, pensez-vous que cela soit suffisant ?
    Merci d’avance pour votre réponse.
    Bien à vous,
    Mary

    • Benoit

      Bonjour Mary,

      Merci pour votre message.

      Les morceaux sont toujours des exercices et nous font progresser. Certains plus que d’autres. Des morceaux classiques feront intervenir davantage de techniques.

      Pour la vélocité. Si c’est une vélocité dans les doigts, vous pourriez rajouter à votre entraînement des exercices spécifiques. Comme jouer Hanon ou Czerny. Pour jouer d’autres passages rapides : accords plaqués, tierces, trilles, la main gauche. Je dirais qu’il faut trouver ces exemples dans des passages de morceaux.

  • Denis

    Bonjour Benoit

    J’ai commencé le piano il ya 5 ans. La première année , j’ai voulu travaillé seul avec une méthode sur livre. La deuxième année j’ai pris un professeur car il me manquait la méthode pour apprendre et surtout insister sur la main gauche; ensuite j’ai continué à travailler seul mais j’avance beaucoup moins vite qu’avec le prof. Votre article sur les arpèges tombe à pic car l’envie me trottait dans la tête de travailler cet exercice; Je reprends mes anciennes partitions de temps en temps pour pas les oublier, ça serait dommage;

    A bientôt pour de nouveaux articles;
    Denis

    • Benoit

      Bonjour Denis,

      Votre avis souligne l’importance que peut avoir un prof pour acquérir une bonne méthode. Surtout au début.

      A bientôt.

  • Jean-Claude

    bonjour Benoît, et merci pour tout ce que l’on peut trouver sur ce site !
    voici mon cas : j’ai 70 ans et après 20 ans d’interruption (pour me consacrer à la guitare jazz et classique ! ), j’ai décidé il y a un mois – nostalgie et difficulté de la guitare classique, surtout pour jouer du Bach dont je suis un inconditionnel …. – de reprendre le piano ; j’avais commencé le piano presque en autodidacte à l’âge de 35 ans ….A l’époque, j’étais déjà mauvais lecteur et déchiffreur, et apprenais tout par cœur d’où un certain découragement, puis abandon au bout de 15 ans de pratique, pour reprise de la guitare mon 1er instrument….
    Cela dit, lorsque j’ai arrêté , j’avais tant bien que mal le répertoire suivant :
    Bach :- prélude 1 en Do 846 ,les préludes n° 12 en Fa m du CBT livres 1 et 2
    -1ère partie de la sinfonia, et allemande de la 2ème partita en Do m
    -mvt lent du concerto italien ( j’en ai encore la chair de poule )-adagio BWV 974 d’après Marcello
    -adagio concerto en Fa m Bwv 1056
    -Autres compositeurs :Prélude 4 Mi m Chopin-1ère gymnopédie Satie- Fantaisie Ré m Mozart ( abandonné quand j’ai arrêté )
    Aujourd’hui, j’ai bien sûr presque tout oublié ( sauf que le jazz m’a apporté la connaissance de la construction des accords…)
    En plus, je suis très ( trop ?) pressé de rejouer « mes » morceaux : j’ai choisi de « travailler » en parallèle le prélude 1 en Do , le Chopin en Mi m et …la fantaisie en Ré m de Mozart qui me fascine par ses 10 premières mesures…et que je prends comme exercice pour l’instant : peut être devrais-je faire un peu de gammes et exercices de Hanon, Déliateur, Czerny pour mieux avancer dans les traits rapides de ce morceau ?
    Quoi qu’il en soit, lire les messages des autres membres me conforte et m’encourage à continuer…..
    bien cordialement, Jean-Claude

    • Benoit

      Bonjour Jean-Claude,

      Merci pour votre message.

      Et bien quel répertoire ! Beaucoup de Bach. J’avais oublié l’adagio BWV 974. Je me le note dans les idées de morceau à écouter et peut-être travailler plus tard.

      Pour vous refaire la main (ou plutôt les doigts), ajouter des exercices peut être un plus.

      Bonne continuation et surtout bonne reprise. J’espère que vous retrouverez progressivement votre ancien répertoire (mais j’imagine qu’il faudra être patient comme ça fait plusieurs années).

  • Marie Dominique

    Bonsoir Benoit, voilà bien longtemps que je ne vous écrit plus mais je continue de vous lire et je poursuis mon chemin avec mon piano avec toujours autant de plaisir sinon plus.
    Merci pour ce petit rappel comme un vaccin qui fait du bien et merci aussi d’avoir la constance de nous motiver grâce à vos article très intéressants.
    Bonne soirée à très prochainement

    • Benoit

      Merci Marie-Dominique.

      A bientôt.

  • sebastiana

    Merci. Oui efficace pas trop long impec… je viens de m’acheter 20 cours dans une ecole de musique je n’y arrivais plus toute seule… et chapeau bas pour tes partages

  • girod

    Bonjour benoit. J’ai commencé le piano tres jeune mes pas trop motivé à l’epoque. J’ai du abandonner je n’ai repris qu’il y a cinq ans en connaissant un peu le solfege, cela m’a aidé un peu avec le concours d’une ami prof d’orgue. J’ai assez avancé mais il reste encore quelques lacunes auxquelles je travaille. Très bonne journee

  • Stephane

    Bonjour Benoît. J’ai personnellement commencé le piano classique à l’âge de 7 ans en école de musique et j’ai pratiqué sous cette forme durant 7 années vécues plus comme de la contrainte que du plaisir et émaillées de concours comme celui du Royaume de la musique de Radio France. Ensuite il y a eu une impasse de quasiment 25 ans avant de reprendre il y a 2 ans avec une professeur particulier, de manière assidue ( 1h30 à 2 heures de cours par semaine 30 mn à 1 heure de pratique chaque jour). Mais mon horizon musical est tout autre et mon plaisir est important : j’ai changé de répertoire au profit du pop rock, de la variété. Je joue une musique écrite sur partition aussi bien qu’une musique non écrite. Je dispose d’un temps pour les exercices ( je conseille vivement des exercices comme les tenues, des warm up issus de la méthode Hanon etc…) et surtout je mets en pratique tout ce que j’apprends pour faire du piano d’accompagnement d’un chanteur ou d’une chanteur. Je crois que ton article résume bien les choses. Pour progresser il faut se donner les moyens mais il y a des moments où il faut jouer pour soi et ne pas être enfermée dans une pratique uniquement tournée vers les cours ou son professeur. Je pense que ce point est important et que cet accord doit être bien calé en amont de manière explicite avec un prof en qui on a confiance. Merci encore pour ton article et ton analyse. Bien cordialement Stéphane

    • Benoit

      Bonjour Stéphane,

      Merci de partager ton expérience.

      Je comprends que les cours de musique durant l’enfance peuvent être mal vécus. D’autant plus si les ambitions de l’enfant et surtout de l’entourage sont élevées.

      Personnellement, j’ai commencé la musique sans trop de pression, bien entouré par le professeur et d’autres élèves. Je n’étais pas toujours très assidu, mais je suis content d’avoir appris la musique de cette manière (avant de démarrer le piano bien plus tard).

      Comme tu le soulignes et cela est d’autant plus vrai pour des adultes qui débutent. Il faut bien discuter avec son prof pour être orienté vers la pratique qui nous plaît. Et un bon enseignant tournera les moyens pédagogiques dans ce sens. Après, il y a toujours des conditions à apprendre le piano et la musique (un minimum de solfège, des exercices pour développer des moyens techniques…).

      Bonne continuation.

  • Marie

    Bonjour Benoît,

    C’est amusant, je me suis totalement retrouvée dans votre article. A plusieurs points de vue. J’ai 42 ans et jusqu’à l’année dernière, je n’avais jamais appris ni la musique sérieusement, ni touché un piano. Nos enfants en ont fait (sans doute une frustration de leurs parents ^^) et l’opportunité s’est présentée pour moi, de prendre des cours de piano et de solfège l’an dernier. Partant de zéro, j’étais loin de m’imaginer quel plaisir j’éprouverais à en faire. Evidemment, comme vous le dites si bien, l’apprentissage du piano classique avec solfège nécessite du « travail ». Je dirais plus de la régularité et du plaisir. Dès que je rentre du bureau, je sais qu’en tant que mère de famille, ma journée est loin d’être terminée, mais s’il y a une chose, régulière, qui me permet de souffler, de me recentrer sur moi-même et de me calmer d’une journée parfois un peu difficile, c’est le moment où je m’installe derrière le clavier pour « travailler » le morceau que ma professeure m’a demandé de déchiffrer ou d’améliorer.
    C’est juste divin, précieux et tellement valorisant. Ne partir de rien et parvenir au bout de quelques semaines à jouer un morceau entier, classique ou petit boogie … si on m’avait montré en septembre 2015 les partitions que je travaille en ce moment (je débute ma 2ème année), je n’aurais jamais cru cela possible. Et pourtant, ces morceaux sont modestes et de niveau débutant … mais tellement riches de sens et de plaisir. Qu’à chacun de ne pas avoir peur et d’y aller petit pas après petit pas, la magie opère toujours.
    Merci pour vos articles Benoît.
    Marie

    • Benoit

      Bonjour Marie,

      Merci pour votre message, vos impressions sur l’apprentissage et le plaisir suscité.

      Oui, l’exécution d’une oeuvre aussi facile qu’elle soit procure de nouveaux sentiments. Nos oreilles entendent notre « création » sonore. Comme vous dites, la magie opère. C’est se surprendre à faire quelque chose de nouveau qui nous paraissait si loin avant.

      Bonne continuation dans cette réalisation.

  • FOLIO

    Bonjour,
    J’ai toujours aimé le piano. Petite, mes parents m’en ont acheté un car je jouais d’oreille des mélodies sur des casseroles (fais dodo, frère Jacques) mais je n’ai jamais pris de cours. Donc, je ne savais pas lire les notes et ne me servais pas du tout de la main gauche. J’ai décidé d’inscrire mon fils au piano et j’ai décidé aussi de m’y mettre. J’ai téléchargé l’application SimplyPiano et j’aurais aimé savoir ce que vous en pensez. Je m’entraîne depuis seulement deux jours et je peux rester plusieurs heures, j’apprends des choses. En revanche, j’ai des difficultés à coordonner les deux mains puisque pour le moment je parviens à lire les notes sans réelle difficulté. Je vais donc suivre votre conseil à savoir mains séparées puis mains ensemble lentement puis rapidement. J’attends de savoir quelles sont vos impressions concernant cette application et si vous avez des conseils à me prodiguer.
    Je vous remercie de prendre le temps de me répondre.

    • FOLIO

      J’ai oublié de préciser que j’ai maintenant 42 ans, et j’estime qu’il n’est jamais trop tard pour bien faire !

    • Benoit

      Bonjour Folio,

      Merci pour votre message.
      Cette application semble bonne et propose une approche ludique pour jouer à partir de la tablette. C’est bien pour une découverte de façon autonome (apprendre les notes, commencer à jouer des morceaux). J’imagine qu’il y a d’autres applis dans le même style.

      Après, si on accroche, la suite logique serait des cours avec une pédagogie plus suivie, notamment sur le plan technique : lier les notes (et d’autres accents), les doigtés, la pédale…

      Bonne continuation.

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