Astuces pour progresser plus vite sur une nouvelle partition de piano
On va parler dans cet article d’une méthode pour aborder et apprendre une nouvelle partition de piano. On a l’habitude de commencer un nouveau morceau par le début, puis d’avancer petit à petit. Jusque-là, rien de plus normal.
Ce qui est embêtant, c’est de rejouer toujours du début. Le défaut est alors que les dernières mesures sont beaucoup moins jouées.
Notre entraînement n’est pas homogène tout au long de la partition. Ce qui pose le problème principal de bien savoir jouer un morceau en entier.
Retrouvez ici d’autres techniques pour apprendre le piano
Commencer au début d’une partition : oui mais pas tout le temps
Qu’est ce qu’on fait quand on prend un nouveau morceau
On joue le morceau du début à la fin pour le parcourir une première fois. Cela permet de faire un premier déchiffrage (même si on fait beaucoup d’erreurs et qu’on s’arrête toutes les mesures).
Qu’est ce qui se passe après en règle générale :
On revient au début du morceau, cela nous semble naturel. Cette fois, on joue les premières mesures en essayant d’être plus appliqué (trouver les bons doigtés, respecter le rythme, on fait attention aux fausses notes…).
Passé ces premières mesures, on s’arrête puis on revient au début.
Fin de la séance.
Nouvelle séance. On rejoue le morceau du début. On s’applique davantage pour que les premières mesures « passent » mieux.
Puis on essaye de jouer quelques mesures de plus pour avancer dans le morceau. Fin de la séance.
Nouvelle séance. On rejoue du début…
Vous voyez où je veux en venir. Rejouer tout le temps du début n’est pas forcément une bonne idée. On arrive à la fin du morceau très tard. Les dernières mesures sont beaucoup moins jouées.
Cela freine donc l’apprentissage de l’intégralité d’une partition. On progresse moins vite.
Il faut alors envisager les choses différemment. Une fois le morceau déchiffré, on peut étudier séparément : le début, puis le milieu, puis la fin. Cela permet déjà de répartir son temps d’étude de manière plus homogène.
Mieux, on peut baliser le morceau en différentes sections qui nous posent le plus de difficultés. On sépare par exemple un mouvement entier ou bien quelques mesures.
Le morceau est très long
Si vous trouvez le morceau vraiment trop long, fixez-vous un premier point de fin. Dans ce cas, vous séparez votre morceau en deux.
C’est comme si vous appreniez deux partitions différentes.
Par exemple, s’il y a deux mouvements dans une partition, on peut couper entre les deux. Pareil s’il y a un changement de tonalité au milieu du morceau, cela peut faire deux parties différentes à étudier.
Allez, j’ai donné le mot : partie.
Séparer un morceau en au moins deux sections permet de faire une étude par partie.
Attention si vous avez des difficultés sur la seconde partie d’une partition
C’est le risque qui peut vous faire perdre beaucoup de temps. Vous commencez à bien jouer le début du morceau alors qu’il y a plus de difficultés à la fin. La fin ne sera jamais vraiment retenue.
Le pire, c’est que dans ce cas, on se plaît à rejouer le début car on le maîtrise (c’est déjà un plaisir). A l’inverse, la fin nous refait passer en « mode apprentissage » : on sort de la zone de confort et on a alors moins envie de se concentrer. Au final, on a encore plus de mal à apprendre cette dernière partie.
Le conseil : à la prochaine séance, il faudra directement passer à cette dernière partie et mobiliser les efforts sur celle-ci.
Apprendre un morceau de piano par partie – les aspects pratiques
On va se créer plusieurs sections plus ou moins longues avec derrière un objectif.
Plusieurs mesures
La partie est assez longue, on joue plusieurs mesures. Dans ce cas, on travaille un mouvement en entier. Cela peut être une phrase musicale.
L’objectif est de décortiquer le mouvement dans son ensemble. On apprend par exemple une mélodie. Le rythme sur ces mesures est assez homogène.
On peut aussi s’appliquer à nuancer une phrase : trouver un point culminant, diminuer le son à la fin de la phrase, ralentir…
Une à quelques mesures
On peut être très minutieux et se concentrer sur quelques mesures voire une seule mesure.
Ce découpage s’applique pour les passages les plus difficiles, où vous trouvez des difficultés techniques : des notes qui demandent un grand écartement entre les doigts, une ornementation, un trait plus rapide, des accords brisés, un passage en tierce…
Pensez aux transitions
Si on segmente un morceau par partie, il faut en même travailler les transitions entre ces parties. Le but est d’éviter de bloquer à la fin de la dernière mesure d’une partie.
La question revient à travailler l’enchaînement. Pour cela, la méthode est très simple : jouer les notes avant (si ce n’est pas le début du morceau) et après un segment de façon à créer les liens entre les parties.
Ne jamais commencer par le début, c’est aussi possible
A l’extrême, une fois le morceau parcouru une première fois en entier, certains se concentreront directement sur les passages les plus difficiles.
Je suis d’accord, c’est radical et pas du tout naturel. On va contre le sens du morceau et de l’interprétation (du début à la fin). Et pourtant, cela peut faire l’économie de pas mal de temps.
Cette dernière méthode n’est pas forcément à prendre au pied de la lettre, surtout si vous débutez.
Pour conclure, si vous prenez déjà ces deux réflexes,
- Ne pas automatiquement commencer du début à chaque séance,
- Apprendre par partie et revenir plus souvent sur les parties et les mesures les plus difficiles,
vous devriez accélérer votre apprentissage.
Alors, viendra le moment de pur plaisir où vous jouerez ce dernier morceau en entier, confortablement et sans blocage.
Cet article vous a-t-il apporté des conseils utiles ?
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35 commentaires
Merci pour ce rappel… Cet exposé est tout à fait juste dans l’attitude que nous avons, en général, à l’approche d’une nouvelle partition. Il est vrai que le plaisir est si intense lorsque l’on commence à maîtriser les premières mesures, que la fin reste bien souvent, plus ou moins en suspend, et casse un peu le plaisir que l’on avait de la maitrise des premières mesures lorsque l’on s attelle aux dernières.
Et pourtant, dans un morceau, il faut un Avant et un Après, pour qu’il soit crédible dans son intégralité…
Mais cette précipitation montre aussi, quelque part que l’on aime ce que l’on fait avec cet instrument. Maintenant, gardons malgré tout le Cap !!!
C’est tout à fait exact Valentin.
Il faut jongler entre le plaisir de faire les mesures que l’on maîtrise déjà et travailler le restant d’un morceau pour aller plus en avant (donc s’accrocher sur les parties les moins faciles)
Bonne continuation
merci pour tous ces conseils éclairés, c’est vrai qu’on reste beaucoup plus longtemps sur le début des morceaux au détriment de la suite!….
bonjour super conseil je retiens
Intéressant!
Bonjour et merci pour ces conseils d’apprentissage.
Je me suis remis sérieusement au piano avec un professeur après plus de 20 années d’arrêt. Je mesure également l’importance du doigté lors du déchiffrage d’une partition pour la suite et je commence à pouvoir poser à l’oreille, souvent encore dans la tonalité de DO majeur, des ébauches de partitions basiques : clé de sol et clé de fa, en 4/4. A cet effet, je profite de cet échange pour vous poser une question :
je suis à la recherche d’un logiciel très simple (et si possible libre et gratuit) d’écriture de partitions dans le style : adapté au piano, pas avec des dizaines de voix et sur lequel tu vois ce que tu écris.
Auriez-vous Benoit ou les autres abonnés de tous au piano, un conseil à me donner avant de me lancer dans un téléchargement ?
Merci par avance. Bonne journée,
Stéphane
Le logiciel gratuit MuseScore devrait répondre à votre question.
Voici un article ou j’avais mis quelques conseils à son sujet, notamment le fait que MuseScore peut éditer une partition en fichier midi et inversement.
Bonne continuation et surtout bonne reprise après votre très longue pause.
Merci bien Benoît. Votre avis confirme donc mes quelques recherches sur internet. Je vais donc me diriger vers ce logiciel. A bientôt.
Bonjour Benoit ; j’ai reçu et lu aujourd’hui votre mail cncernant les préludes qui m’a interessé autant que les autres mais je voulais vous dire que ce mail auquel je réponds m’a bien aidé pour mes partitions, c’est exactement ce que je faisais : recommencer toujours au début du morceau, ne pas être capable de reprendre ailleurs qu’au début ainsi je joue très bien le morceau et la fin laisse toujours à désirer et je passe à une nouvelle partition. Vos conseils me sont très utiles. J’ai appris le solfège et jouer du piano quand j’étais jeune, je m’y remets et si je m’écoutais je ne ferais que cela des heures entières, Merci;
Bonjour Catherine,
Merci pour votre remarque.
Vous rajoutez un point important au delà du travail par partie : être capable de commencer depuis n’importe quelle mesure dans un morceau. Cela montre que l’on est à l’aise pour lire les notes et les jouer n’importe où, même au milieu d’une phrase (c’est cette fois l’inverse d’un jeu trop automatique qui nous impose de commencer toujours d’un même point).
Bonne continuation
Bonjour, je viens de recevoir de mon professeur de piano ma première partition longue pour moi .Moi qui était habitué de jouer des partitions courtes(deux ou trois portées. C’est pas facile quelques fois je saute une portée. Enfin avec de l’entrainement ça va un peu mieux.Je n’en suis pas étonné car au solfège j’éprouve encore des difficultés de chanter le nom des notes d’ une partition en lecture à vue.
Pour mémoriser c’est vrai que ça aide de jouer la dernière portée et de reprendre la 2eme par exemple. pour en final pouvoir jouer à l’aise la partition du début jusqu’à la fin.
Au sujet de MUSESCORE ,Je n’avais jamais lu votre article la dessus . j’utilise synthesia et à ce sujet ,je suis à la recherche d’un logicielle qui permettrait d’enregistré au format MIDI du piano à partir d’un micro car à l’école se sont des pianos acoustiques. Je pourrais ainsi lire chez-moi la partition jouée par mon professeur Et avec l’aide de synthesia l’étudier d’avantage.On m’avait indiqué Audacity mais la fonction Midi n’est pas disponible(onglet grisé).
Bonjour Roland,
Il y a un problème d’écriture quand on enregistre directement un instrument pour faire du son enregistré un fichier midi puis une partition. Le défaut est que la partition est très peu lisible. Ceci vaut pour un numérique branché ou pour un piano acoustique que vous enregistreriez avec un micro (d’ailleurs il faudrait peut-être directement convertir ce son en numérique pour qu’il soit convertible en midi).
Les échantillons sonores d’un instrument sont bien convertibles midi. Le fichier est propre. Mais si vous passez à l’étape Midi -> édition de notes (sur MUSESCORE par exemple), la partition est assez incompréhensible. Il y a une mauvaise reconnaissance d’un chiffrage. Les rythmes sont très saccadés… C’est ce que j’explique dans l’article sur MUSESCORE et l’édition de partition.
C’est pour cela que je n’édite qu’un fichier midi qu’après avoir moi même crée manuellement la partition sur le logiciel.
Mais si vous n’utilisez que Synthesia (sans lire de véritable partition), ce fichier midi sera suffisant.
Je ne connais pas de logiciel gratuit qui fait l’opération. Il faudrait certainement que vous regardiez du côté des logiciels dans la MAO (Musique Assistée par Ordinateur).
Bonne continuation
Merci beaucoup pour ce blog qui est très bien fait, et clair. Je me reconnais tellement dans la description qui est faite plus haut! je suis justement dans ce cas (à travailler les morceaux du début, avoir l’impression que les morceaux sont interminables, et ne plus avancer , ou avancer trop lentement). Je vais tenter de dorénavant de diviser les morceaux en sections et me concentrer sur chaque section.
Merci encore pour ce super travail de pédagogie,
Merci,
Vous devriez progresser mieux ainsi, ou en tout cas arriver plus vite sur la fin d’une partition.
Bonne continuation
Merci pour cette méthode d’apprentissage. Effectivement, j’avais l’impression de m’y perdre à vouloir toujours jouer par le début. Quelle énergie mise sur ce qu’on connait et on finit par se lasser lorsqu’on arrive vers la fin des morceaux.
Merci encore, Dorénavant j’appliquerai votre méthode.
Vous verrez qu’on gagne à davantage jouer les parties que l’on maitrise moins.
Bonne continuation
Bonjour Benoit,
Merci de me rappeler cette technique de commencer par travailler les parties plus difficiles d’abord, une fois la première lecture faite.
Je vais m’y appliquer à l’instant!
Louise
Merci Benoît. Tout ce que je lis sur votre site m’est très utile et me permet de relativiser mes difficultés de debutante.
Je voulais vous demander si vous pensez qu’il est utile/important d’essayer de mémoriser ce que l’on joue même au debut?
Bonne journée
Françoise
Bonjour Françoise,
Oui, il est utile de mémoriser ce que l’on joue au début, sans forcément aller jusqu’au par cœur. Cette mémorisation vous permettra de jouer une partition sans ralentissement ou blocage. A moyen terme, ce travail d’imprégnation et de mémorisation participent je pense à renforcer les info pour : la lecture des notes, associer les notes aux touches, reconnaître les intervalles, se déplacer sur le clavier…
Bonne continuation.
bonjour Benoit
je suis tout nouveau sur votre blog je trouve vos explications très intéressantes pour les débutants et confirmés.Pour ma part après avoir été autodidacte à la guitare j’ai commencé le piano maintenant depuis un peu plus de cinq ans avec un professeur particulier. Aujourd’hui je cherche à continuer tout seul.Mon problème se résume par la lecture d’une partition dite lecture à vu.En effet je déchiffre une partition clé de Fa et de sol ensuite je prends des repères pour pouvoir la suivre.Ensuite c’est la que je cherche de l’aide quand j’étudie une partition que j’arrive à la jouer pas de problème mais si je la laisse un laps de temps je ne sais plus la jouer!
Donc si vous pouvez me donner les conseil pour remédier à ce défaut et comment si prendre
Merci pour vos conseils
Bonjour Daniel,
La lecture à vu n’est pas quelque chose d’évident quand on débute, et surtout quand la lecture des deux clés n’est pas automatique. Lire une partition est une information en plus du reste : positionner les doigts, déplacer les mains, jouer des deux mains ensemble…
On peut pratiquer séparément la lecture pour s’exercer. Par exemple, lire chaque nouvelle partition avant de la jouer. Il y a des exercices spécifiques pour la lecture : le recueil Dandelot.
Sinon, je vous recommanderais de déchiffrer régulièrement des partitions très faciles pour habituer votre regard à balayer et suivre une partition tout en jouant.
Bonne continuation
bonjour Benoit
merci je vais suivre votre conseil pour la lecture de partition
c’est avec le recueil Dandelot que j’ai appris la clé de Fa
Bonne journée Daniel
Bonsoir Benoît. Merci pour tous ces conseils. Tu es vraiment passé par là. Effectivement, parfois, on abandonne certaines partitions qu’on a commencées parfois par manque de temps, de persévérance et de paresse. Je vais appliquer dès à présent tes précieux conseils. A tard.
Je me reconnais bien la, je recommence toujours par le début de la partition en début de séance. Je vais modifier ma technique et découpe mes partitions à partir de maintenant.
Bonjour Benoît,
J’étudie actuellement le 3ème mouvement (le rondo) de la pathétique de Beethoven. Je rencontrais des difficultés et je commençais à me décourager. Après avoir lu les astuces pour bien commencer une nouvelle partition, j’ai changé ma méthode de travail et le résultat est énorme. Je suis à nouveau très motivée. Bien sûr, je ne le joue pas très vite, mais c’est déjà acceptable.
Merci Benoît
Françoise
Bonjour,
De mon côté, je déchiffre terriblement bien, ce qui me conduit à jouer un morceau du début à la fin très facilement. Cependant, j’ai tendance ainsi à ne pas travailler de façon approfondie mes morceaux que je ne joue jamais parfaitement.
Je vais essayer de découper mes morceaux et de vraiment les travailler.
Merci de ces conseils avisés.
Véronique
Bonjour Véronique,
Tout à fait, vous pourriez approfondir l’interprétation d’une partition, vous focalisez davantage sur l’expression et les nuances, tout en soignant les parties les plus techniques, en continuant à automatiser ces parties. De façon à ne laisser aucun manque (s’il y a par exemple encore des ralentissements à quelques endroits).
Sinon, c’est aussi très bien de déchiffrer souvent, plusieurs morceaux, sans les étudier en détail. C’est la meilleure façon de parvenir comme vous le faites à un déchiffrage plus rapide.
Bonjour,
C’est exactement ce que je vais essayer de faire ! Merci de ces bons conseils.
J’ai tendance à entendre quelque chose de très beau, même un orchestre m’accompagnant, ce qui me détourne un peu. J’en oublie l’étude approfondie 🙂
Bonne journée
Véronique
Benoît,
Dans l’étude d’un nouveau morceau est-ce qu’on peut explorer (jouer) les notes en clé de sol d’abord et ensuite les notes en clé de fa, puis les jouer ensemble??? C’est probablement une question idiote, mais je n’ai pas le choix. J’ai besoin d’un conseil.
Merci
Bonjour Philippe,
Il n’y a pas de mauvaises questions 😉
Apprendre une clé après l’autre est possible. Moins il y a d’information, plus il est aisé de les assimiler avant de les regrouper.
Vous pouvez lire la clé de Sol puis la la clé de Fa. Puis lire les deux en même temps (sans rythme), lecture verticale (donc on balaye une portée puis l’autre, en général de bas en haut) puis horizontale (sens classique de la lecture vers la droite).
Pour jouer, cela revient à commencer mains séparées. La main gauche seule, puis la main droite, puis les deux ensemble, en alternant mains seules, mains ensemble.
Un premier déchiffrage peut être fait directement les deux portées ensemble, très lentement. Avec le temps de pratique, ce déchiffrage sera de plus en plus possible et rapide, sans dissocier les deux portées ou les deux mains.
Bonne continuation.
Merci Benoit pour ces très bons conseils. Même si on joue du piano depuis plusieurs années avec beaucoup d’interruptions (âge, opérations, manque de temps …) il est utile de les revoir régulièrement chaque fois que l’on reprend le piano.
Très bonne journée,
Rose-Marie
Merci Rose-Marie,
Bonne journée
Vraiment vous m’edifiez beaucoup sur les difficultés que j’ai dans l’apprentissage du piano. je suis debutant et je viens d’apprendre beaucoup de vos conseils pour debutant
Bonjour Benoît,
En effet, j’ai pour habitude de travailler une mesure plus une note, avant et après la mesure à travailler. Et votre conseil m’est très utile pour mes nouveaux jeunes élèves car il est bon de se souvenir de ces méthodes efficaces qu’on oublie souvent d’appliquer pour ses élèves. Merci.
J’aimerais vous demander conseil également pour trouver un site qui propose des partitions simplifiées de morceaux classiques et modernes (musiques actuelles), afin d’aborder avec mes élèves des choses qui leur plaisent mais qui sont d’un niveau trop élevé.
Si vous pouvez m’en recommander un ou deux, à moins que vous n’ayez vous-même un système ou une méthode pour simplifier une partition?
Enfin, que pensez-vous de la méthode Astier Christophe, « le piano tout simplement » je crois ? Car j’ai aussi des adultes et ados qui débutent le piano, et n’ont pas la même approche que les petits!
En vous remerciant pour tous ces échanges précieux et enrichissants.
Pascale
Bonjour Pascale,
Merci pour votre message.
Je ne connais pas spécialement de site où des partitions sont simplifiées. Voici de façon générale une page avec des sites où trouver des partitions gratuites (en classique).
De mon côté, vous trouverez des idées de partitions et morceaux :
Partitions gratuites
Morceaux de piano
La méthode de Christophe Astier est intéressante. Elle va à l’essentiel tout en donnant suffisamment d’informations théoriques, pratiques, et des méthodes. Elle permet de pratiquer assez rapidement. Très bien pour des adultes débutants (qui seront moins motivés par des méthodes trop « enfantines »).
Bonne continuation.