Portraits de Jacques Brel

Chanson – Ma vidéo au piano

Je vous présente une chanson de Jacques Brel, adaptée pour le piano.

La quête (arrangement) – niveau 3 (moyen)

Comment j’ai découvert cet artiste ?

Je suis un peu jeune pour avoir été bercé par Jacques Brel. Je pense que tout le monde connait quelques uns de ses plus gros titres comme Ne me quitte pas, Amsderdam ou Quand on n’a que l’amour ; ce sont des chansons que l’on peut encore entendre à la télé ou à la radio. Je me souviens être « tombé » pendant mes études (assez tardivement) sur un CD gravé de tout un tas de musiques, dont la Valse à mille temps. Je ne connaissais pas encore le titre, mais j’avais bien reconnu Brel. Une petite révélation pour moi à l’époque. Puis j’ai découvert encore un plus tard quelques autres chansons dont La quête et Vesoul.

Je reconnais la particularité de Brel qui fait qu’on l’apprécie (ou pas pour certain). C’est un artiste lyrique avec une voix tout en puissance. Il met toute son énergie dans ses chansons, on le sent dans les intonations et aussi dans ses mimiques et gestes.

Mes titres préférés de Brel sont La quête, la Valse à mille temps et Ne me quitte pas.

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Un peu de Biblio :

Jacques Brel est né en Belgique en 1929 dans une commune à côté de Bruxelles. Il mourra en France à Bobigny en 1978. Il n’était pas parti pour devenir artiste. Après une excursion dans la cartonnerie familiale, il décide de se reconvertir comme chanteur. Il compose ses premières mélodies au piano et à la guitare (sans vraiment savoir lire la musique), il chante ses premières chansons en 1952 en restant dans le cadre familial. A noter qu’il adore la musique classique, ses compositeurs favoris sont Ravel et Schubert (excellent !).

Il s’expatrie à Paris en 1953 en laissant sa famille en Belgique. Les débuts sont assez difficiles, il participe néanmoins à des levers de rideau à l’Olympia (moment où les gens s’installent dans la salle). Le succès commence en 1956, après sa rencontre avec les pianistes François Rauber (qui sera son orchestrateur) et Gérard Jouannest (qui composera 35 de ses chansons et l’accompagnera sur scène). C’est l’année où sort Quand on n’a que l’amour. En 1957, il fait désormais la première partie à l’Olympia. Puis, les chansons et les titres vont s’enchaîner jusqu’en 1967, date à laquelle il tourne dans un premier film. C’est une (petite) carrière d’acteur qui commence et qui l’amènera à tourner quelques films, dont notamment L’emmerdeur avec Lino Ventura. Personnellement, je retiens sa version de l’Homme de la Mancha, une pièce où il campe le rôle de Don Quichotte, et il y chante notamment La quête.

En décembre 2005, il est élu au rang du plus grand Belge de tous les temps par le public de la RTBF (Radio-Télévision belge de la Communauté Française).

Coup de cœur

Mon coup de cœur va à la Valse à mille temps. Quel rythme, tout en valse c’est sûr, ça commence très tranquillement jusqu’à un rythme qui devient frénétique, il faut suivre ! (pas sûr que tous les pas de danse suivent la cadence jusqu’à la fin). Et puis l’enchaînement des paroles est aussi très bon. « Une valse à mille temps, Offre seule aux amants, Trois cent trente-trois fois le temps, De bâtir un roman ». C’est pas du tout facile !

Découverte

Je savais qu’il existait une version Anglaise de La quête, sous le nom de The impossible dream (traduisez le rêve impossible). J’ai trouvé cette adaptation dans le film Man of La Mancha, dans lequel joue quand même Peter O’Toole (Laurence d’Arabie) et Sophia Loren.