Quelle méthode adopter pour apprendre un morceau de piano : suivre la partition ou utiliser sa mémoire ?

Voici la question qui m’a été posée. On prendra le temps d’y répondre et de développer sur le sujet.

« Lorsque l’on travaille un morceau de piano, faut-il l’apprendre par cœur et finir par le jouer de mémoire ce qui permet de regarder ses doigts, ou faut-il s’appliquer à ne pas regarder les doigts et suivre la partition des yeux, ou un mix des deux ? »

Retrouvez sur cette page d’autres conseils sur l’apprentissages et des méthodes pour apprendre le piano

Les avantages de suivre la partition de piano

Décortiquer la partition pendant les premiers déchiffrages

Suivre la partition est déjà une évidence quand on commence l’apprentissage d’une nouvelle partition de piano.

Il faut déchiffrer, c’est à dire :

  • identifier les principales informations de rythme, de mesure, les altérations à la clé…
  • jouer les premières fois très lentement pour aborder les différents passages. Mains en ensemble et quelques fois mains séparées.
  • choisir et noter les bons doigtés.

Répéter en suivant la partition permet de respecter fidèlement les indications du compositeur.

Ce sont donc toutes les informations pour réaliser un bon déchiffrage et ne pas trop s’éloigner de l’écriture de la composition.

Suivre la partition pour éviter les erreurs et les fausses notes

Suivre la partition de piano diminue les risques d’oublis.

L’œil s’habitue à la partition, aux mesures telles qu’elles sont écrites et disposées dans l’espace de la partition. Faites le test, jouer le même morceau sur une autre partition est moins évident quand on s’est habitué à une première partition sur laquelle on prend des repères et on commence à mémoriser.

La partition reste un repère. L’œil qui suit les notes et le défilement des mesures sur la partition évite de se perdre. On évite alors le risque de blocage à l’entame d’un nouveau passage, les transitions sont mieux assurées.

Cela vous est peut-être est déjà arrivé : les yeux qui se sont détachés de la partition (pour regarder ses doigts en général), on ralentie (ou on s’arrête de jouer) car on est perdu, l’œil revient alors sur la partition à la recherche de la bonne mesure pour enchaîner. On y parvient plus ou moins bien mais on n’évite pas ce temps de ralentissement ou de blocage, le jeu n’est pas fluide.

Lire à vue une partition : comme si on lisait un livre

Lire la partition en jouant permet de développer sa capacité à lire à vue. La « lecture à vue » est un avantage important pour apprendre de nouvelles partitions et pour développer sa capacité à déchiffrer rapidement.

Lire à vue, c’est aussi :

  • Lire les notes et les associées rapidement aux touches du clavier pour tout de suite les jouer. On coordonne ainsi l’œil, la main et les doigts qui se déplacent avec précision sur le clavier.
  • Anticiper les mesures suivantes : la vision sera légèrement en avance sur la partition pour prévoir les déplacements et les doigtés qui suivent, anticiper les passages plus difficiles.
  • Le tempo est stable : il n’y a pas de blocage et pas (trop) de ralentissement. Si on fait des erreurs, on continue à jouer dans le rythme et dans le tempo. Continuer à jouer quand on fait des petites erreurs est très important notamment quand on joue à plusieurs, afin de rester avec les autres dans le morceau.

Les yeux sur la partition, les mains sur le clavier

Jouer en regardant la partition évite aussi de trop regarder les touches et ses doigts.

Cela passe par trouver le bon placement des mains et utiliser les bons doigtés.

Un bon déchiffrage permettra de trouver les repères entre ce qui est écrit sur la partition et le clavier.

Le début de la mémorisation du morceau aidera aux bons positionnements des doigts et aux déplacements des mains.

La mémorisation est « inévitable » et finalement souhaitée dans l’apprentissage d’un morceau. C’est simple, plus on répète, plus on mémorise.

A lire aussi : les yeux sur la partition, les mains sur le clavier du piano

Les avantages de jouer de mémoire un morceau de piano

A force de répétition, on commence donc à jouer plus facilement des passages entiers. Les mains et les doigts « trouvent plus facilement le chemin des notes » sur le clavier !

Gagner en aisance et en fluidité

Grâce au travail de mémoire qui se fait naturellement avec l’expérience d’un morceau : les notes de la partition, les passages et les transitions sont mieux connus. Les doigtés sont aussi bien intégrés (à ce stade, il sera important de ne pas les changer). Avec la mémoire dite musculaire, on se souvient des déplacements à faire (mémorisation des distances sur le clavier) et des écartements entre les doigts (mémorisation de l’espacement entre les touches).

On gagne des automatismes grâce à la mémorisation : la main et les doigts se positionnent automatiquement. On anticipe plus vite les déplacements.

La finalité est un jeu plus précis, plus fluide.

On se sent même des facilités à jouer tout un passage.

C’est le sentiment qui domine, un passage qui nous paraissait complexe au début d’un déchiffrage se joue finalement assez bien avec l’expérience des répétitions. On s’impressionne même à bien jouer, à être agile et rapide sur le clavier, de façon quasi-automatique !

La, peut commencer le travail sur l’expression générale d’un morceau, le son, les nuances, la musicalité.

A lire aussi : utiliser ses mémoires pour mieux apprendre le piano

Développer sa technique au piano

La mémorisation aide à apprendre puis à jouer plus facilement les passages les plus complexes d’un morceau.

On gagne la technique nécessaire à la bonne exécution de ces passages plus difficiles.

La définition de Technique au piano est l’ensemble des moyens et des compétences physiques qu’on met dans le jeu pour jouer un morceau avec précision, justesse et aisance.

Au final, la technique se mettra au service de la musicalité pour que le passage en question et tout le morceau soit le plus joli possible.

Une fois qu’un morceau est appris, du début à la fin, on peut entièrement se concentrer à cette technique et à cette recherche de musicalité. Ou comment fournir la bonne expression et le son le plus juste pour faire entendre la plus belle des musiques !

En fin de compte, le rendu sonore d’une partition comme elle est écrite est l’aboutissement de son apprentissage.

Et notre plaisir de jouer le morceau s’en trouve décuplé !

Renforcer sa mémoire musicale

Apprendre un morceau en réalisant toutes ces étapes du premier déchiffrage à sa mémorisation permet « d’engranger un capital mémoire » sur le long terme.

Tout le cumul des répétitions d’un morceau laisse une encre indélébile dans notre cerveau : la lecture, les notes, les rythmes, les placements, la technique, le phrasé et les nuances, l’expressivité…

C’est une progression générale : notre compétence de musicien et pianiste grandit.

Le morceau appris reste.

Non pas qu’on se souvienne parfaitement du morceau si on arrête de le jouer pendant 1 an, 2 ans…

Mais le reprendre sera toujours plus facile (surtout si on revient à sa partition qu’on avait annotée et mémorisée). Le cerveau n’oublie pas complètement.

Et la reprise d’anciennes partitions est d’autant plus aisée que notre progression a été générale. Le morceau qu’on trouvait dans le temps difficile est aujourd’hui d’un niveau moyen ou facile car on est meilleur pianiste.

Combiner la lecture et la mémoire

Au final, on peut dire que l’apprentissage d’un morceau se fait en mixant à la fois :

1- le suivi très scrupuleux de la partition

2- en faisant la part belle à la mémoire une fois que le morceau commence à être mémorisé

Les étapes de l’apprentissage d’une partition peuvent donc se résumer à :

  • Phase de déchiffrage : on se focalise sur la lecture et le suivi de la partition de piano.
  • Phase de mémorisation : on transite progressivement vers la mémorisation du morceau. Les passages sont joués avec plus d’aisance. L’œil reste néanmoins sur la partition pour que la vue puisse reconnaître les mesures jouées. Surtout, le suivi de la partition, même mémorisée, restera un plus pour s’assurer des bonnes transitions entre deux passages différents.
  • Phase de consolidation : on continue les répétitions en perfectionnant les passages. On s’attache à travailler et à mémoriser les transitions, là où il peut y avoir plus de blocage. On passera toujours plus de temps sur les mesures les plus complexes car elles seront souvent mémorisées les dernières.
    Tout le morceau ainsi mémorisé permettra de jouer du début à la fin sans ralentissement ou blocage, et avec une exécution maîtrisée de la même façon, du début à la fin.
  • Enfin : profitez et prenez du plaisir à jouer un morceau que vous avez à présent (très) bien en main. Ce morceau pourrait aussi devenir « votre morceau plaisir » que vous rejouerez à la fin d’une séance. Pour le plaisir et, pour toujours continuer son perfectionnement (durant un certain temps). Alors que vous consacrerez l’autre moitié du temps d’une répétition (ou les 3/4 du temps) à un nouveau déchiffrage et à des exercices.

Et de votre côté, comment organisez-vous votre pratique et les répétitions ?

Est-ce que vous préférez enchaîner les déchiffrages et les nouveaux morceaux, toujours à la recherche de nouvelles expériences musicales, de nouveaux défis sous les doigts ?

Ou, préférez-vous consacrer le temps sur des morceaux « plaisir » que vous connaissez déjà, car vous jouez avant tout pour vous faire plaisir et ressentez moins le besoin d’aller vers de nouvelles partitions ?

Ou un mix des deux : il y a un temps pour l’apprentissage et un autre pour jouer pour le plaisir un morceau déjà bien appris.

Cet article vous a-t-il apporté des conseils utiles ?

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19 commentaires


  • Marin

    Merci Benoît. C’est ce que je fais, les 2 parties. J’ai la chance d’avoir un super prof, après en avoir changé xfois.
    Et je rajouterai RALENTIR. Ça m’a beaucoup aidé.

    • Benoit

      Bonjour Marin,

      Merci pour le message.

      Oui, c’est un très bon conseil. Ralentir permet de comprendre plus facilement ce qu’on joue, de faire moins brouillon, on ralenti la vitesse d’exécution pour mieux appréhender les mouvements, les positions mais aussi les rythmes…

      Bonne continuation.

  • Odette

    Merci pour les conseils Benoît. Ayant des soucis de mémorisation, j’avance très lentement dans ma pratique, et lire à vue s’avère aussi compliqué…je ne désespère pas…mais m’arrête parfois de jouer quelques temps..

    • Benoit

      Bonjour Odette,

      Merci pour votre retour. Lire à vue et jouer en même temps, surtout quand on déchiffre est quand même une notion avancée. Il est normal de se reprendre beaucoup (beaucoup) de fois quand on débute. En même temps qu’il est important de bien jauger le niveau des pièces qu’on commence pour ne pas se décourager de jouer des morceaux trop difficiles.

      Bonne continuation.

  • Martin Karine

    Merci beaucoup Benoît pour tous ces excellents conseils où je retrouve avec plaisir toutes les étapes que je traverse lors de ma pratique du piano.
    J’ai commencé le piano à l’âge de 6 ans, apprentissage jusqu’à 15 ans, puis 30 ans environ de pratique jusqu’à aujourd’hui. Je suis comédienne et chanteuse et également auteur-compositeur depuis 15 ans.
    Le piano est toujours ouvert à la maison, j’essaie d’en jouer le plus possible, parfois tous les jours, parfois deux fois par mois. Selon le temps que j’ai devant moi ou selon l’envie du jour, je travaille des exercices (ceux de Czerny par exemple) avec annotations de la vitesse réussie et challenge à atteindre pour une fois prochaine. Les « morceaux plaisir » sont mes préférés, je suis à l’écoute de mon sentiment et je choisis un des morceaux qui y correspond. Le déchiffrage me passionne car de moi-même je me suis formée à la théorie des accords. Aujourd’hui je m’amuse à reconnaître les différents accords (même les complexes) dans les partitions nouvelles ou celles maîtrisées. Je le prends comme un jeu.
    Finalement, c’est un mix des deux : un temps pour l’apprentissage et un autre pour jouer pour le plaisir un morceau déjà bien appris.
    Un énorme merci Benoît pour votre travail partagé.

    • Benoit

      Bonjour Karine,

      Merci beaucoup pour votre message et partage d’expérience.

      Félicitations pour vos activités et le lien que vous avez à présent avec la musique et le piano, avec beaucoup d’années d’expérience ! C’est un bel accomplissement et aussi un travail renouvelé que de continuer les exercices et les moments de déchiffrage. Après tout, le répertoire piano est tellement vaste, pourquoi se priver 😉

      Bonne continuation et merci pour votre suivi.

  • DI GIACOMO

    Encore merci Benoît pour ce magnifique article, ce sont à mon point de vue des conseils précieux. Depuis trois ans que je me suis mis au piano en suivant religieusement tes conseils j’ estime avoir fait des progrès spectaculaires. Merci et continue à bien nous instruire.
    Calogero (l’autre)

    • Benoit

      Bonjour Calogero ;), j’ai eu un (très) bref moment de surprise 😉

      Merci pour votre message. Je suis heureux que vous suiviez tout ce temps le site et que vous sentiez des progrès importants.

      Tant mieux, vous avez certainement passé les débuts, l’apprentissage des bases, dont le jeu mains ensemble avec plus d’automatisme. Je vous souhaite beaucoup de plaisir à venir dans votre parcours.

      Bonne continuation.

  • Marie-Hélène

    Merci Benoit pour cet article. Je pratique un mix des deux et je progresse plus facilement. Aujourd’hui j’éprouve vraiment du plaisir à jouer du piano. Tes conseils sont précieux. A bientôt

    • Benoit

      Merci Marie-Hélène,

      Bravo. Je te souhaite bcp de plaisir au piano !

      A bientôt.

  • René T.

    Bonjour Benoît,
    Merci pour vos articles que je lis régulièrement.
    Il y a 5 ans (le temps passe trop vite), j’ai utilisé une application pour me mettre au piano, cela m’a permis d’apprendre quelques accords, prendre d’assez bonnes habitudes pour suivre les doigtés. Mais après quelques temps, je me suis aperçu que je ne pourrai jamais jouer un morceau sans l’application.
    Donc, j’ai cherché un prof et le bon hasard a mis quelqu’un sur ma route. Je suis des cours en individuel assidûment depuis 2 ans avec ce professeur.
    Je n’ai pas l’impression de progresser, les 2 premiers morceaux ont été assez faciles à apprendre… puis les suivants ne le sont pas, pourtant ils sont assez simples pour que je puisse en jouer des petites parties.
    Les doigts ne tombent pas aux bons endroits ou glissent sur la touche d’à coté, manque de précision.
    Je peux jouer le même morceau plusieurs fois de suite, 1 des interprétations peut être assez bonne et les 2 autres catastrophiques.

    Je pratique des exercices du Hanon (1 à 15)… en suivant des yeux mes doigts de la main gauche, c’est sans doute une façon de me guider… Maintenant, j’essaye de détacher mes yeux de cette main pour regarder la partition (sans suivre des yeux les notes, je suis sensé connaître les successions de notes par coeur, en fait le positionnement des doigts et leur déplacement (mémorisation musculaire ?)) ou dans le vide…

    Je pratique aussi la lecture de note sans instrument avec le Dandelot.

    Mais je pense tout cela est assez normal pour quelqu’un comme moi, qui s’est mit tardivement au piano (>60 ans).
    Cordialement.
    René

    • Benoit

      Bonjour René,

      Merci pour votre message et suivi régulier sur le site.

      Vous partagez une expérience des débuts dans laquelle beaucoup de débutants se retrouveront. Il est donc tout à fait normal de rencontrer des difficultés sur ces bases : la coordination des mains, la précision, la concentration…

      Chaque étape est une avancée, il faut bien le mesurer et sentir ces avancées pour continuer. Pour cela, votre professeur est une aide importante, son accompagnement vous permettra de bien organiser l’apprentissage, sans se disperser (les applications ont des limites surtout quand on démarre de zéro et se discipliner tout seul n’est pas forcément évident).

      Vos répétitions semblent complètes : morceaux, exercices, lecture. Je vous souhaite de continuer et de bien rester motivé.

      Bonne continuation.

      • René T.

        Merci Benoît,
        Oui, la motivation c’est le moteur pour continuer à s’exercer, sans oublier le plaisir de jouer… et mon professeur qui me redonne le sourire à chaque fois que nous avons cours ensemble.

        L’apprentissage est un long chemin…

  • Monique

    Merci beaucoup pour vos bons conseils, pour moi c’est important de lire la musique pour apprendre de nouvelles partitions. Bonne fin de semaine à toi.

    • Benoit

      Merci Monique.
      Oui, la lecture comme première base et étape.
      Bonne continuation.

  • Nelly

    Bonjour Benoit,
    C’est un plaisir de vous lire, et j’essaye de suivre au mieux vos conseils.
    Etant une « amoureuse » de pianos, rien que de les regarder, mon coeur palpite.. Alors, après de nombreuses années sans, je m’y suis remise, pour agrémenter mes journées de retraitée.
    J’ai recommencé avec la méthode Rose, ce qui m’a facilité la reprise, ainsi que  » Dandelot » pour le solfège.
    Voici la question que je me pose.
    Est-il préférable de travailler sur un seul morceau, jusqu’à le connaître par cœur, ou sur plusieurs afin de casser la monotonie, mais n’est-ce pas s’éparpiller ?
    J’ai posé la question à mon professeur qui vient 1 heure chaque semaine à la maison, son avis est partagé, j’aimerais connaître le vôtre.
    Cordiales salutations, et encore mille Mercis pour vos conseils…
    Nelly

    • Benoit

      Bonjour Nelly,

      Merci pour votre message.

      Voici mon avis sur la question qui dépendra beaucoup de l’expérience :

      La première année de piano, surtout lorsqu’on début de zéro, je pense qu’il est important de se focaliser sur chaque petit morceau, passage à lire, exercice. Chacun constitue une petite étape, dans les progrès, pour acquérir les bases : connaissance des notes sur la partition, du clavier, les premières dizaines d’heures de pratique pour être un peu à l’aise avec ses deux mains, que les doigts gagnent en agilité et en vigueur…

      Dans cette première puis deuxième année, on pourra quand même reprendre un ancien exercice, pour voir justement si la pratique est davantage acquise.

      Ce n’est que lorsqu’on parvient à jouer de « vrais » premiers morceaux (disons débutant avancé, après la 1ère ou 2ème année) qu’on pourra alors commencer à construire un premier répertoire. En 1 an, on pourra jouer quelques morceaux. Alors, je dirais que c’est le moment de davantage travailler plusieurs morceaux de front (2, 3… selon la longueur et le niveau).

      Bonne continuation.

  • Jean Claude

    Bonjour, j’essaie de mémoriser une partition presque par cœur, je referme la partition je joue quelques notes et je perd la où les notes et je suis perdue, je crois que pour moi il me faut la partition. Il est vrai que je ralentis sur certains passages. Quoi qu’il en soit je vous remercie de votre gentillesse et de toutes les explications. Je joue votre morceau la chanson française mais avec la partition. Quand je suis seule assez bien devant une personne je joue mal. Une nouvelle fois merci

    • Benoit

      Bonjour Jean-Claude,

      Merci pour votre retour d’expérience.

      Apprendre par cœur (volontairement) n’est pas évident (c’est comme apprendre une poésie). Les nombreuses répétitions permettent en revanche de suffisamment automatiser. Puis, en fin de compte, le par cœur n’est plus si loin après de nombreuses répétitions.
      La sensation de jouer mieux tout seul est compréhensible et presque normal. Devant un public, on est davantage pris par ses émotions, c’est un contrôle et une gestion du stress pour beaucoup de pianistes.

      Bonne continuation.

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